Pisseleux 6fev1944 10:41AM
Par une matinée grise, un bombardier américain crêve les nuages au dessus d'un village et tombe en morceaux dans les rues: une tragédie et un double miracle vont unir le village et les Etats Unis de générations en générations.

La double commémoration des 70 ans

La silhouette d'un avion, un B-17, blanche et creuse comme un fantôme, dans la cour d'un Collège. Orientée vers le Nord, vers l'Angleterre où l'équipage du Lieutenant Kurtzberg aurait du réussir à renter. Elle semble prête à terminer le voyage. C'est dans cette direction que l'avion piloté par Henri Dufresne et Grégoire Laluc a survolé le Collège le 6 février 2014, continuant symboliquement le voyage de ce bombardier tombé dans ce quartier.

Protégée par les murs de ce Collège, sans aucune inscription autour, elle interroge les enfants, et pousse ceux qui savent à expliquer. Elle est le sujet de conversation qui entretient le devoir de mémoire.

The shape of an airplane, a B-17, white and hollow as a ghost, inside a secondary school playground. Heading north, towards England where the crew of Lieutnant Kurtzberg should have managed to make it home. It seems about to reach the end of its journey. It is in this direction que the plane piloted by Henri Dufresne and Grégoire Lauc flew over the school on Feb. 6th 2014, symbolically continuing the flight of that bomber fallen in our borough.

Sheltered by the walls of the school, without any writings around, it makes kids wonder and leads those who know what it is all about to explain the others. It is the topic of conversations which keeps alive the duty to remember.

Le livre de Roger Presson (Juin 2013)
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Tout a commencé en Juin 2013, quand Roger Presson a publié un livre au sujet du crash d'un B-17 dans Pisseleux. Connu de beaucoup, mais loin de l'être comlêtement, c'était là l'occasion de se rendre compte à quel point cette histoire méritait d'être étudiée en classe. En effet, au delà du simple fait de "faire de l'anglais", c'était l'occasion d'étudier la Seconde Guerre Mondiale, et de donner ainsi un sens local à l'anniversaire des 70 ans du Débarquement qui approchait. La Seconde Guerre Mondiale s'était écrasée litérallement dans les rues menant à notre école; c'était un moyen puissant de faire de l'histoire une matière concrête.
Nous étions encore à sept mois du soixante-dixième anniversaire du crash de ce bombardier, et l'idée de prendre part, en tant qu'enseignants et élèves, aux cérémonies à venir commençait à venir à l'esprit. En lisant le livre de Mr. Presson, nous avons réalisé que ces aviateurs incarnaient beaucoup d'aspects de l'Amérique; ils étaient pour la plupart fils d'immigrés, ils venaient des quatre coins du pays, des grandes villes comme des endroits plus reculés, certains étaient très instruits, d'autres beaucoup moins, certains étaient très jeunes, d'autres étaient déjà mariés, certains s'étaient engagés avant Pearl Harbour, et d'autres l'avaient fait juste après, mais ils volaient tous à bord du même avion, symbole de l'effort de guerre industriel de l'époque.
Ainsi, des leçons furent préparées avec ce thème à l'esprit, la compréhension écrite utiliserait des documents relatifs aux positions des membres d'équipage d'un B-17, la compréhension orale incluerait des séquences cinématographiques des actualités de l'époque, les devoirs écrits allaient mener les enfants à raconter l'histoire de cette Mission 212.

Alors que les leçons étaient petit à petit préparées, pendant les vacances de cet été 2013, nous étions loin d'imaginer que ce serait en fait l'année scolaire la plus belle et la plus remplie d'une vie. Nous ne savions pas encore qu'un B-17 serait peint dans notre cour, qu'en fait nous ne préparerions non pas une mais deux cérémonies, qu'à chaque fois un avion nous survolerait. Nous ne savions pas que nous recevrions des remerciements de la part des membres des familles de l'équipage, par douzaines, et même de la part de l'Ambassade Américaine en France et de la Commission des Monuments de Guerre Américains à Arlington. Nous ne savions pas qu'une belle histoire d'amitié allait naître.

It all started in June 2013, when Roger Presson published a book about the B-17 crash in Pisseleux. Known to many, but far from being fully know, this was the opportunity to realise the extent to which this story was worth being studied in class. Indeed, beyond simply "practicing english", it was the opportunity to study WW2, and thus give a more local meaning to the coming seventieth anniversay of the D-Day landings. WW2 had literally crashed onto the streets leading to our school, it was a powerful way of making history a concrete subject.
The seventieth anniversary of the crash of that bomber was still seven months away, and the idea of taking part as teachers and pupils in the ceremonies to come was gradually coming to mind. On reading Mr. Presson's book we realised that these airmen embodied many aspects of America; they were for the most part sons of immigrants, they came from all around the country, from big cities as well as remote places, some were very educated, some were much less, some were very young, some were already married, some had volunteered before Pearl Harbour and others just after, but they all flew inside the same airplane, symbol of the incredible industrial war effort of the time.
Hence, lessons were prepared with this theme in mind: reading comprehension lessons would use documents about B-17 crew positions, listeneing comprehensions would include video footage taken from the news of that time, written assignments to come would lead kids to tell the whole story of that ill-fated Mission 212.

As lessons were gradually being prepared, during this 2013 summer holidays, we were far from imagining that this would in fact be the most eventful and most beautiful school year of a lifetime. We did not know yet that a B-17 would be painted in our playground, that we would in fact prepare note one but two ceremonies, that each time we would have a fly-over, We did not know that we would receive thanks from family members of these crewmen, by the dozens, and even from both the American Embassy in France as well as the American Battle Monuments Commission in Arlington. We did not know that a beautiful story of friendship would be born.

 

Le travail scolaire en classe de 3e (Decembre - Juin 2014)

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Les habitants de pisseleux rejoignent le projet (Decembre 2013)

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Une exposition dans le collège (Janvier 2014)

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Rencontre entre les élèves et Mme Vigneron et Mr. Presson. (Janvier 2014)

Une rencontre filmée en intégralité et découpée en séquences pour la conserver "pour la mémoire". Les enfants de 3e ont eu l'occasion d'étudier les témoignages écrits des habitants de Pisseleux récoltés auprès des témoins des évènements par Mr. Presson en 1995, et ont été très marqués par beaucoup de détails. Ce fut l'occasion pour Mr. Presson et Mme Vigneron, qui nous ont fait l'honneur de donner de leur temps et de leur énergie, de rencontrer les élèves de CM2 et de 3e et de leur raconter à la fois le crash de l'avion, mais aussi ce que pouvait être la vie sous l'occupation à Pisseleux (nourriture, contraintes, dangers), et la libération par l'armée américaine.

Les élèves de 3e ont guidé les enfants de CM2 pour les aider à remplir le questionnaire que ces derniers devaient rendre concernant le crash du B-17, en leur présentant les différentes affiches de l'exposition consacrée à l'équipage du Lieutenant Kurtzberg.
A meeting was prepared and fully recorded on film, before being cut into chapters and kept "for the generations to come". Pupils had the opportunity to study the written testimonies of Pisseleux inhabitants collected from witnesses of the events by Mr. Presson in 1995, and have been surprised by many different details. It was an opportunity for Mr. Presson and Mrs. Vigneron, who honoured us with their presence, giving us some of their time and energy, to meet the young and older pupils, and telling them about both the crash and what living under german occupation could be (food, obligations, dangers) as well as the liberation of the town by the american army.
Pupils from the Secondary School guided those from the primary school to help them fill in the blanks of the file about the B-17 crash they had to hand-in, showing them the different posters of the exhibition devoted to the memory of Lieutenant Kurtzberg's flight.
Tracé d'un B-17 dans la cour du collège (Janvier 2014)
Sur la base de une photo toutes les 30 secondes, voici la séquence de traçage de 15h30 jusqu'à la tombée de la nuit. Remerciements à Mr. Delagrange, Mr. Masse, aux élèves Laluc, Degaine et Houillon. Sans eux...
On the basis of a picture taken every 30 seconds, here is the tracing sequence from half-past three in the afternoon till dawn and nigh. Thanks to Mr. Delagrange, Mr. Masse and pupils (Laluc, Degaine and Houillon), for without their dedication, this could never have been made in time.

Message envoyé par le professeur à la famille McIver au sujet du traçage à la peinture de la forme de l'avion dans la cour:

J'aime penser qu'une sorte de lumière bienveillante était de notre côté, car nous avons passé un sale moment à essayer de trouver une après-midi entière sans qu'il ne tombe une goutte de pluie avant la cérémonie, pour que l'on puisse finir le dessin de la forme du B-17 sur une cour sèche.
Les jours ont passé et la cérémonie approchait, et mon collège professeur de mathématiques et moi-même ne cessions de regarder en l'air vers les cieux maudissant les nuages grossissant au-dessus de nos têtes.
Heureusement, le Mardi de la semaine de commémoration, environ 36 heures avant l'ouverture de l'évènement, nous avions une fenêtre de relative bonne météo et nous avons commencé à travailler.
Une semaine avant, les élèves et nous étions restés dans la cour pendant trois heures, mesurant tout et posant des marques à la craie et à la peinture pour préparer le tracé final.
Ce dessin fait à la peinture spéciale fut fait le 4 février, un mardi, tard dans l'après-midi.
Nous avons commencé à 15h30, juste après la fin de la récréation des élèves, et deux des élèves ont demandé à Mme la Principale l'autorisation de rester avec nous pour nous donner un coup de main. Sans eux, nous n'aurions pas pu terminer à temps.
Nous avons terminé le B-17 à presque vingt heures. Nous avons utilisé de longues règles de bois placées parallèles les unes aux autres pour nous aider à tracer des lignes parfaites. Mr. Delagrange, en charge de l'entretien du Collège, nous a été d'une aide précieuse.
Nous savions que nous devions aller vite car une alerte à la tempête avait été donnée pour la nuit suivante, et nous savions que la peinture devait sécher avant que ne tombent les premières gouttes.
A huit heures du soir j'ai ramené les deux élèves chez eux. Un d'eux vit en fait dans une petite maison en face de la ferme où est tombé Oscar Sylvester McIver.
De retour à la maison, environ une demi-heure plus tard, je gardais les doigts croisés espérant que la peinture aurait le temps de sécher avant la pluie.
Je me souviens avoir entendu le clapotis des gouttes sur mon toit dans la nuit et m'être inquiété.
Le lendemain, mon collègue est allé au Collège et m'a téléphoné pour me dire que le B-17 avait survécu à la tempête sans dommages.
Il était heureux de me dire qu'il avait créé un énorme choc parmi les élèves de l'école qui avait quitté le Collège la veille pour le découvrir ainsi décoré le lendemain matin.

Mathieu Houillon et Degaine Thibaut peuvent être fiers d'eux. Cet avion est le leur.

Message from the teacher to the McIver family about painting the shape in the playground:

I like to think that some kind light was on our side, for we have had a hard time trying to get a full afternoon without a drop of rain before the ceremony, so that we may finish drawing the B-17 shape in a dry playground.
Days went by and the ceremony was getting closer, and my maths teacher colleague and I kept looking up at the heavens cursing the billowing clouds above our heads.
Hopefully, on the Tuesday of the commemoration week, about 36 hours before the opening of the event, we had a window of relative good weather and we started working.
A week before, the pupils and us stayed in the playground for three hours, measuring everything and putting chalk and paint marks to prepare the final drawing.
That drawing with special paint was made on Feb. 4th (Tuesday), in late afternoon.
We started at 15:30, just after the end of the pupils' break, and two of the pupils asked the headmaster to stay with us to give us a hand. Without them, we would never have been able to finish in tine.
We had the B-17 finished by nearly eight o'clock in the evening. We used long wooden rods set parallel to one another to help us draw perfect lines. Mr. Delagrange, in charge of daily repairs in our school, provided us with unvaluable help.
We knew we had to be quick because a rainstorm warning had been issued for the following night, and we knew that paint had to dry up before the first drops fell.
At eight o'clock in the evening I took both pupils in my car and brought them back home. One of them is actually living in a little house facing the farm where Oscar Sylverster fell.
Back home, about half an hour later I was getting my fingers crossed hoping that the paint would have time to dry up before the rain.
I remember hearing the clapping of the drops onto my roof in the night and being worried.
The day after, my colleague went to our school and rung me telling me that the B-17 had survived undamaged.
He was happy to tell me that it had created a huge shock among all the pupils of the school who  had left it the day before to find it thus decorated the morning after.

Mathieu Houillon and Degaine Thibaut can be proud of themselves; this airplane is theirs.

 

Cérémonie du 6 Février 2014

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Message de remerciement du frère de Walter Bernard Svietoniowski.
Ce message particulièrement émouvant nous a été transmis par l'intermédiaire de Pierre Baudier, qui est resté en contact avec la famille Svietoniowski. Trop ému par sa lecture, nous avons eu du mal à imaginer la lire le jour venu et ce fut Mme Philippe qui le fit, non sans émotion.
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Je suis tellement honoré que la mémoire de mon frère, Walter Swietoniowski, et de ses camarades aviateurs américains soit encore entretenue par les citoyens de Villers-Cotterêts, 70 ans après le crash de leur avion. Je trouve cela tellement merveilleux et incroyable que l’on se souvienne encore de Walter et de ses camarades.
Je ne peux exprimer suffisemment de gratitude aux membres de vos familles et à vos amis qui eurent assez de courage pour sortir Walter et le reste des aviateurs américains des débris de l’avion et de protéger leurs dépouilles. Avoir pu récupérer le corps de Walter a énormément compté pour ma famille.
Il a toujours été mon désir de me rendre à Villers-Cotterêts afin de me rendre sur le mémorial honorant Walter, et, alors que j’approche de mon 90e anniversaire cette année, je ne sais pas si cela sera possible, mais je vous remercie de me donner la possibilité de faire en sorte que ma voix soit entendue lors de l’anniversaire des 70 ans de la disparition de mon frère. Savoir que les citoyens de Villers-Cotterêts ont continué à conserver la mémoire de Walter signifie tant de choses pour moi.
vec mes remerciements sincères,
Vous avez ma gratitude.
Joseph Swietoniowski.

I am so honored that the memory of my brother, Walter Swietoniowski, and his fellow U.S. airmen are still being recognized by the citizens of Villers-Cotterêts, 70 years after the crash of their plane. I find it so amazing and wonderful that Walter and his comrades are still being remembered.
I cannot express enough gratitude to your relatives and friends who were brave enough to pull Walter and the rest of the U.S. crewmen from the plane wreckage and protect their remains. It meant so much to my family to have Walter returned to us.
It has always been my desire to travel to Villers-Cotterêts to visit the memorial honoring Walter, and as I approach my 90th birthday this year, I don’t know if that will be possible, but thank you for giving me this opportunity for my voice to be heard at the 70th anniversary memorial of my brother. It means so much to me that citizens of Villers-Cotterêts have continued to recognize Walter.
With My Sincere Thanks,
Joseph Swietoniowski

Message de remerciement de la nièce de Walter Bernard Svietoniowski
La nièce de notre aviateur de Pisseleux qui permet à Mr. Baudier de rester en contact avec le frère de Walter Bernard Svietoniowski, et cette personne a voulu également nous remercier, comme l'a fait son père. Un lien d'amitié de plus entre nos deux pays.
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10/02/2014
Fabien-
I apologize for my delayed response as I am in New York City on business. Thank you so much for sharing the details of the February 6 event with me.My father was overcome with such gratitude. It was almost as if we were there with you based upon your detailed description of the ceremony. Our deepest gratitude and thanks go out to everyone involved in setting up the event.
We are still so amazed that Walter and his fellow airmen are still being honored and remembered. Thank you!
Please send our thanks and appreciation to your pupils as well. The painted B17 is so awesome! And appreciate them standing in the cold for an hour.
We would love to see any additional pictures you have as well. Thank you once again. Denise.

Message de remerciement du demi-frère de Joe Pino.
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Message de Pete Flores, Demi-frère de Joe Pino.
(Transmis par Pierre Baudier – Notre correspondant auprès des familles).

De même qu’en ce mois de Mai 1995 je vous remerciais en personne pour les honneurs que vous aviez rendu à mon frère, le Sergent Joe Pino, je vous remercie une fois de plus pour la générosité et la compassion dont vous avez fait preuve en honorant à nouveau sa mémoire. La personne de Joe Pino, qui par la volonté de Dieu, a survécu au crash de son avion ce matin du 6 février 1944, est aujourd’hui gravée dans vos mémoires comme un symbole de liberté.
Ce qui est véritablement important dans nos vies après toutes ces années est le fait que cet évènement particulier ait pu avoir lieu parce que vos citoyens ont eu ce geste de compassion. Joe Pino a survécu parce que les douces mains des gens de votre contrée étaient déterminées à sauver sa vie au nom de la liberté et de la paix dans le monde.
Je me trouve, le cœur lourd, dans l’impossibilité d’être présent pour m’adresser à vous en personne, et tandis que passent les années, les souvenirs inoubliables associés à ce 6 février 1944 sont encore vifs en nos mémoires. Les images qui me viennent de notre visite et de cette commémoration mémorable dans votre ville en Mai 1995 me rappellent combien votre ville et ses habitants nous ont semblé merveilleux et concernés.
Nous vous envoyons un remerciement très chaleureux à tous les citoyens de Villers-Cotterêts pour l’attention dont vous avez fait preuve lors de notre voyage.
Nous nous réjouissons de savoir que la mémoire du Sergent Joe Pino est toujours présente dans l’esprit de vos citoyens, comme elle l’est dans le nôtre.
Que dieu vous bénisse.
Pete G. Flores. El Paso. Texas. Etats Unis d’Amérique. Decembre 2013.

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La venue de Bill et Sandra McIver : rencontre avec les élèves de 3e.

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La cérémonie du 6 Juin 2014
Reportage de France 3

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Les photos de la cérémonie du 6 Juin en présence de la famille McIver

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Les remerciements de l'ABMC
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La consécration pour les élèves de 3e : leurs articles publiés dans le magazine du journal de l'Armée de l'Air Américaine.

Le "Friends Journal" est le trimestriel du Musée de l'Armée de l'Air Américaine. Ce musée immense est situé à proximité de la base aérienne de Wright-Patterson, au nord de la ville de Dayton, dans l'Ohio, à 200km au sud de la région des lacs du Nord-Est des Etats Unis. Elle est construite sur le lieu exact où les frères Wright ont effectué le premier vol humain à bord d'une machine propulsée. Elle est considérée aujourd'hui comme le premier aéroport de l'histoire. Le musée abrite dans d'énormes hangards (250m sur 100m de large) tous les avions marquants de l'histoire de l'USAF.

C'est un honneur pour les élèves de voir leur travail imprimé dans sa totalité par une fondation qui veille à faire vivre l'histoire de l'aéronautique militaire américaine. Non contents de voir leur travail imprimé dans quatre pages, ils ont aussi servi d'illustration de la table des matières, où l'on voit unis les couleurs de la ville de Villers-Cotterêts, celui du 96th groupe de bombardement, et celui de l'USAF de l'époque.

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