Pisseleux 6fev1944 10:41AM
Par une matinée grise, un bombardier américain crêve les nuages au dessus d'un village et tombe en morceaux dans les rues: une tragédie et un double miracle vont unir le village et les Etats Unis de générations en générations.

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Les témoins des évènements et ceux qui ont fait vivre ce lien d'amitié franco-américain
Extraits traduits du livre de Pete Flores évoquant les souvenirs de Joe Pino après la guerre.
Pete Flores racontant le retour à la vie civile de Joe Pino et la découverte de la lettre de Pierre Baudier

Au moment du retour de Joe à El Paso en 1945 il y avait de nombreuses opportunités, car El Paso était encore une ville en rapide expansion. Située au cente de nos amériques, El Paso, la plus grande ville de la frontière mexicaine et ville-soeur de Juarez, au Mexique, avait été impliquée dans le commerce international depuis sa naissance 400 ans auparavant.
Joe Pino choisit d'être peintre pour panneaux. Il a appris le métier et a travaillé pour Roberts Neon Company pendant de nombreuses années. Il a par la suite ouvert son propre magaziin et a continué ainsi jusqu'à son décès. Son premier magazin était situé au centre de El Paso. Cette zone a été plus tard acquise par l'Etat du Texas pour y construire une grande rue, éliminant par la même occasion son magasin. Son magasin suivant était situé à environ cinq miles du premier.
Le magasin d'enseigne, une confusion de panneaux peints et de pots de peinture éparpillés ça et la, n'avait aucun bureau. Les affaires relatives au magasin étaient menées sur le banc de travail, là où la plupart des panneaux étaient coupés et peints. Il y avait un bazard de lettres ouvertes et à ouvrir étallées sur le coin de la table. Au milieu des piles de livres et d'autres lettres assorties se tenait la lettre de Pierre, laissée là sans avoir été ouverte, des jours après son arrivée.
Inconscient de l'importance de ce document, Joe Pino l'a simplement posée de côté pour s'occuper des affaires plus pressantes du magasin. Quand, une après-midi, on lui a parlé de la lettre qui était posée sur son plan de travail, il l'a finalement ouverte et à sa surprise a découvert la nature de la demande et m'a immédiatement informé de sa trouvaille. Après avoir lu et relu la lettre, il est décontenancé par la demande inhabituelle et suggère que j'y réponde. C'était une réponse qui allait nous embarquer dans une voyage fait de conversations ininterrompues pendant les six longues années à venir. C'était le début de la fin pour la quête que menait Pierre à la recherche de l'aviateur manquant.

On Joe’s return trip to El Paso in 1945, there were ample opportunities, for El Paso was and still is a fast growing city. Situated in the center of our Americas, El Paso, the largest city in the Mexican border and sister city to Juarez, Mexico has been involved in international trade since its inception 400 years ago.

Joe Pino chooses to be a sign painter. He learned the trade and worked for Roberts Neon Company for a number of years. He later opened up his own shop and continued until his death. His first shop was located in an area of central El Paso. That area was later acquired by the State of Texas for a major thoroughfare eliminating his shop. His next shop was approximately five miles from the original site.

The sign shop, a disarray of painted panels and paint cans scattered all over, had no office. Shop business was conducted over the workbench where most signs were cut and painted. A mess of opened and unopened correspondence lay on the corner of this table. Among the pile of books and other assorted letters. Pierres letter laid unopened for days after its arrival.

Unaware of the importance of this document. Joe Pino simply put it aside for the shops most pressing business. When told of the letter laying on his workbench one afternoon, he flnally opens it and to his surprise discovers the nature of the request and immediately Informs me of his fînd. After reading the letter over and over, he is taken aback by the unusual request and suggests that I answer it. lt was an answer that would carry us on a continued journey of communication for the next six long years. It was the beginning of the end in Pierre’s quest to find the missing airman.